lundi 30 janvier 2012

Les 3 phrases à dire/ne pas dire à un étudiant d'échange

Quand on commence à discuter avec des américains, il y a quelques phrases qui ont tendance à resortir et qui énervent. Ce n'est pas méchant mais ce n'est pas toujours facile d'y répondre, alors voilà ce que je dirais si j'étais totalement honnête.

Mais pourquoi tu as choisis Evansville pour passer un an ? Y'a tellement mieux ! D'abord, merci pour me communiquer ton amour pour ta ville. Et ensuite, j'ai pas choisis, c'est une famille qui choisit de m'accueillir (une super famille pour ma part en passant) et je vais dire non juste parce ce n'est pas la plus grande ou la plus intéressante ville des US. Et puis c'est ça aussi, vivre à l'étranger, découvrir l'amérique profonde.

Hey, tu veux pas essayer d'avoir un accent américain pour voir ? Bon. Merci, comme si j'essayais pas jour après jour. En fait, avoir un accent français qui fait que personne peut te comprendre, c'est tellement mieux, et surtout beaucoup plus facile pour communiquer !

Je sais pas comment tu fais. Je pourrai pas quitter ma famille et mes amis, je les aime trop. Moi aussi j'aime bien ma famille mais bon, c'est mon choix de partir, ça n'a rien à voir avec eux.

Mais bon, à côté, il y a aussi trois phrases que les étudiants d'échange adorent entendre et qui valent largement le coup d'entendre les trois premières :

Je suis vraiment super content que tu sois venue ici. Moi aussi. Je suis super contente d'être venue ici, et je sais que j'ai fait le bon choix quand j'entend ça.

Tu vas me manquer quand tu vas partir ! Les Etats Unis vont tellement me manquer ! Les gens, le lycée, la nourriture, la télé, toutes ces petites choses vont rendre mon retour en France plus difficile que prévu.

Grâce à toi, j'ai envie de voyager ! Je viendrai te voir hein ? Ca fait plaisir de savoir qu'on a pu aider des gens à découvrir une autre culture, et qu'ils ont assez aimé pour vouloir en savoir plus.








La saison de basket est enfin terminé, je peux maintenant rentrer le soir avant 8h, hourra !













Comme pour le football, les matchs de basket ont des thèmes. Vendredi dernier, c'était l'armée. Tanja et moi en avons donc profité pour enfiler l'uniforme de Matt, le fils de Paul et Kim qui est militaire et qui est au Koweit. Si vous zoomez, vous pourrez voir "Kasenow" sur ma chemise !

Pupkin, le chat le plus adorable au monde (et qui adore me faire des câlins quand je suis sur skype, puis m'ignore complétement quand j'éteins l'ordinateur !)

lundi 23 janvier 2012

La rentrée

Nouveau semestre, nouveaux cours, j'ai l'impression de commencer une nouvelle année scolaire.
Au programme, biologie (niveau bac+1 pratiquement), psychologie (ou j'ai parfois l'impression de retourner en cours de philo, mais que pour les côtés sympas de la philo donc ca va), guitare et fitness les jours pairs, sociologie (étude de la société américaine), théâtre (apprendre l'improvisation, à jouer, à chanter...), histoire (des années 20 de nos jours) et littérature américaine. Un programme plutôt interréssant donc.
Et voilà un petit bilan de mes trois premières semaines : en biologie, on se prend pour des cellules : un groupe d'élève est supposé être le noyau et s'occuper de la transcription de l'ADN avec des petits bouts de papiers "A,T,C et G" tandis qu'un autre groupe est le cytoplasme et s'occupe de transformer l'ARNm en protéine. Ca à l'air simple et marrant mais quand on fait ça tout les jours, ça devient ennuyeux. De plus, le programme est plus détaillé que ce que j'ai fait en terminale donc je galère un peu parfois.
Psychologie plutôt sympa, les cours sont plutôt des discussions géantes, on parle d'à peu près tout, et le prof nous montre des vidéos pour tester notre cerveau et compte nous faire passer un test de QI. Devrais je m'inquiéter ?
Les cours de guitare sont une blague : le prof, sous prétexte de nous encourager à écouter de la musique, nous laisse écouter nos iphones/ipod en classe. Il nous autorise également à surfer sur internet pour trouver des morceaux que l'ont veut jouer à la guitare. Ce qui fait que je finis sur facebook plus souvent que ce que je devrais.
J'ai ensuite une demie heure de "homeroom", une sorte de perm où on peut faire ses devoirs mais généralement je skype des gens en France ou je parle avec les américains ou les deux à la fois.
Pour finir la journée, je pars en cours de fitness. Pas très sérieux non plus. Sur une heure et demie de cours, nous devons être dans le gymnase moins d'une heure. Pour le moment, on fait regarde des vidéos de fitness, où des gens super musclé font des gestes et des bruits super bizarre pour te faire croire qu'ils souffrent avec toi. La prof a prévu des cours de yoga et d'escalade donc c'est une classe sympa, sans devoir !

Les jours impaires, je commence ma journée avec sociologie. En ce moment, on doit poser 6 questions à au moins 20 personnes, faire une hypothèse à partir des résultats et présenter l'étude à la classe. Mon projet ? La différence entre l'apprentissage des cultures étrangères entre les américains et les français. Et les résultats sont assez prévisibles...
Cours de théâtre, pour le moment on travaille sur l'improvisation. La prof nous donne donc une phrase, une situation, un personnage et on doit partir de là et parlé tout seul ou avec un partenaire pendant plusieurs minutes. Ce qui me semblait facile au début, vu que j'ai une bonne imagination, mais cela se révèle finalement plus compliqué que prévu. Mon principal problème ? L'anglais. Même si cela fait presque 5mois que je suis en amérique, sous pression, je pense encore en français et je dois tout traduire en anglais et les mots ne viennent pas toujours facilement.
Puis cours d'histoire. Plutôt que d'étudier les années 20 à travers les livres comme on le ferait en France, le prof a demandé à la classe d'écrire un magasine censée datée des années 20. Chaque élève se retrouve avec un sujet d'article et les éditeurs et les designeurs, élus par la classe, mettent notre travail en commun et impriment le journal. Nous avons également regardé un reportage de deux heures qui raconter l'histoire du "moonlight" un alcool typiquement américain principalement connu pour avoir été fabriqué dans les bois pendant la période de prohibition.
Une demie heure d'homeroom également, généralement identique à la veille.
Et finalement les cours de littérature, avec une prof assez folle, amoureuse de ses chevaux, qui nous raconte sa vie en classe mais qui se révèle être parfois intérressante. Quand elle parle d'autre chose que de littérature.

Donc voilà mes journées typiques dans un lycée typiquement américain. Quoi d'autre à ajouter que j'ai parfois l'impression de vivre dans une série télé ?

vendredi 6 janvier 2012

Happy New Year !


     Fêter le nouvel an au champomy, c'est peu courant quand les invités ont entre 16 et 18ans. Pourtant c'est ainsi que c'est déroulé mon réveillon !
      Rendez vous à 20h30 dans la maison d'un ami. Je ne me rappelle plus si j'en ai déjà parlé ou pas, mais un petit rappel de fera pas de mal en cette période d'examen (petite pensée aux étudiants de médecine et à ce qui m'attend l'année prochaine...).
      Les Etats Unis est un grand pays. Très grand (environs 17 fois la superficie de la France). Les américains sont donc habitués aux grands espaces (petite anectote qui n'a presque rien à voir : les américains étant très grands, le fils de mes parents d'accueil, Matt, mesure quasiment 2m et les irakiens (il est militaire et est en Irak depuis juillet et vient d'être transféré au Koweit) pensent que les américains donnent une sorte de potion magique aux bébés pour qu'ils soient plus grands). Les maisons américains sont donc très grandes. Quand je suis arrivée dans ma famille d'accueil, j'ai trouvé la maison relativement grande. Elle est en réalité de taille modeste. En effet, les américains ont l'habitude d'avoir une cave qui double pratiquement la supercifie de leur maison. Dans cette cave, on y trouve généralement une cuisine, une salle de bain, un espace télé, et le mieux, une table de ping pong, de billard, ou babyfoot voir tout à la fois.
      Pour en revenir au sujet, ces caves sont le lieu idéal pour organiser des soirées car elles sont insonorisées, beaucoup de personne peuvent y tenir et il y a plein d'activité sympa à faire. J'ai pu profité du billard, de la table de ping pong et de la télé grand écran pour célébré le nouvel an.
Comme je ne suis pas sur le fuseau horraire de la côté est, nous avons regardé le compte à rebours de la nouvelle année à 23h, avec la boule de disco qui tombe en plein Time Square, puis nous l'avons fêté à l'heure Indiana et une demi heure plus tard, tout le monde rentrait chez soi (je suis pas une couche tard, mais être au lit à 1h du matin pour le nouvel an, bon voilà).

Ce fut tout de même une petite fête sympa, je commence à connaître pas mal de gens avec qui je m'entends bien et c'est agréable de sortir avec des américains car ils ne se prennent pas la tête (enfin si, mais pas pour les mêmes sujets).

Jouer au billard. Plus ou moins


Une partie de pocker intensive


















Et j'ai également pu skyper mes amies et ma famille pour le nouvel an en France (17h heure Indiana) et ça, ça fait plaisir !

Detroit vs Nashville

Le lendemain de Noël, ma famille d'accueil et moi partons pour Nashville pour assister à un événement attendu depuis longtemps : un match de hockey qui oppose Détroit (les Red Wings), l'équipe préféré de Paul, mon père d'accueil, et l'équipe de Nashville (les Predators).

 




C'est mon premier match de hockey (j'ai assisté à quelques matchs de l'équipe de mon lycée mais je me doute que ce sera pas la même ampleur) donc je suis toute excitée. Et avec raison : le stade est juste immense : des photos immenses des joueurs à l'entrée, des magasins qui vendent toutes sortes d'accessoires pour supporter votre équipe préférée, et bien sur des vendeurs de barbapapa, pop corn, hot dog, hamburger et autres snacks très sains.
Le match commence à 7h, nous arrivons à 6h et nous observons le stade se remplir peu à peu. Plusieurs milliers de personnes assistent au match, l'ambiance est très tendue. Les joueurs entrent enfin sur le terrain, sous les cris des supporters, pour leur échauffement. Puis ils rentrent dans les vestiaires pour laisser place aux cheerleaders et à la mascotte qui s'occupent du show. Enfin, un homme se place au milieu du terrain pour chanter l'hymne américain (au cas où on aurait oublié qu'on vivait aux US...) et tout le monde se lève, retire son chapeau et chante avec la main sur le coeur. Le match peut enfin commencer.




Predators suck !
 
Tanja et moi















Je n'ai jamais vu des personnes aussi agiles sur la classe. C'est impressionnant. Avant, arrière, avec le palet, en frappant son adversaire (le hockey est plutôt un sport violent...). Un match hockey est divisé en trois parties de 20 minutes. Pendant chaque mi-temps, la moitié du stade se lève pour aller se chercher un petit truc à manger et à boire. Les Red Wings ont marqué un point pendant la première période, deux en moins d'une minute pendant la deuxième et un dernier point pendant la troisième. Détroit menait donc 4-0 jusqu'à deux minutes avant la fin du match, ou Nashville a marqué un point.
Une jolie victoire tout de même, 4-1, mon père d'accueil était tout content ! Pour fêter ça, on s'est balladé dans le centre ville de Nasville, et on est allé dans un bar pour boire un chocolat chaud au beurre de cacahouette pour moi, des glaces pour Paul et Tanja (oui oui, le 26 décembre...)



Le lendemain, nous avons conduit jusqu'à Knoxville pour avoir la meilleure sauce barbecue du Tennesse. OH YEAH !