jeudi 17 mai 2012

Plus qu'une semaine !

 
La fin des cours approche ! En effet il ne me reste que quelques jours, et je suis en vacances. Enfin, avant, je dois survivre à ma semaine d'examen qui cloturera l'année. Mais ne parlons pas de test, parlons plutôt de mes cours, et vous raconter ce qui rends le lycée américain si exceptionnel et unique.
  • Biologie : Nous avons passé le semestre entier à dissequer notre chat. Grâce à des produits chimiques (qui sentent très mauvais), le chat restait intact et on pouvait en profiter encore plus longtemps ! Au début, nous avons dégagé tous les muscles puis nous avons tout découpé en morceaux en gros. Voilà la photo du résultat (âme sensible s'abstenir) et de partenaire, Grace, et la photo de ma classe.

  
  • Psychologie : avec un prof "j'men foutiste", je ne pratiquement rien fait d'autre que de regarder des films. Très perturbant d'ailleurs. Rainmen, Sybille, un documentaire sur un docteur qui a changé le sexe d'un de ses patients à la naissance et un autre sur la lobotomie... Bref que des sujets sympatique !
  • Guitare : avec un morceau de 30s environs à jouer chaque classe, on ne croulait pas sous le travail. Du coup, j'en profitais pour parler avec ma voisine ou jouer avec mon iphone. J'ai quand même du participer à un récital à la fin de l'année où j'ai joué Need you now devant une vingtaine de personne.
  • Fitness : parce qu'aux Etats Unis, il faut se maintenir en forme ! Enfin... Malgré quelques sorties sympa (escalade, yoga, salle de gym) nous passions la plupart du temps à marcher autour du lycée.
  • Sociologie : nous sommes allés visiter une prison. En plus d'avoir un guide stupide (il nous a quand même expliqué que les prisonniers n'avaient pas le même cerveau que nous et que si on buvait on finira surement en prison. Bon.), j'avais l'impression d'être dans un zoo. Voir des prisonniers à travers une vitre, sans aucune intimité (nous avons eu la joie d'en voir un au toilette...) ce n'est pas très réjouissant. En classe, nous avons jouer au monopoly, et pour représenter les différentes classes sociales, chaque joueur partait avec une somme d'argent différente, parfois des propriétés et on ne touchait pas toujours le même salaire sur la case départ. Bien sur, j'étais la super riche du groupe, mais j'ai montré la générosité française en donnant une bonne partie de mon argent.
  • Théâtre : après avoir jouer plusieurs scènes, nous avons du choisir un pièce de théâtre et jouer au producteur : j'ai dû dessiner les costumes, choisir les acteurs,  les aider à apréhender leur rôle etc...
  • Histoire : nous avons passer une grande partie du semestre sur la deuxième guerre mondiale. Ayant deux françaises et une allemande dans sa classe, le prof faisait attention à bien choisir ses mots (les américains ont tendance à croire qu'ils sont les superhéros du monde et que pendant la 2ème guerre mondiale, les français ont gentillement attendu qu'on les sauve en mangeant des croissants et du fromage). Même si j'avais déjà étudier cette période de nombreuses fois, c'était interressant de l'étudier du point de vue américain, et surtout d'en apprendre plus que la guerre du Pacifique dont on ne parle pas beaucoup. J'ai aussi découvert les films "La liste de Schindler" et "Il faut sauver le soldat Ryan". Je suis cependant un peu déçue de ne pas être arrivée jusqu'à la guerre froide.
  • Anglais : ou l'heure de la sieste. Ma prof, une religieuse hyper républicaine, n'hésitait pas à partager ses opinions, et était légèrement... Etroite d'esprit : "Ne votez pas pour Obama, il tue des bébés" (Obama est pour l'avortement...) ou "Ne faites jamais confiance à un muslman" (depuis le 11 septembre, le racisme à l'encontre de l'islam est impressionnant) était ses phrases favorites. Mais je m'amusais bien avec les élèves alors...

Once Upon a Mattress

Après la pièce de théâtre en novembre, le drama club du lycée prépare une comédie musicale ! A défaut d'y jouer (si vous connaissez mes talents de chanteuse, vous comprendrez...) j'ai proposé de travailler dans les coulisses. J'ai donc été affecté aux lumières : en gros, mon rôle se résumait à suivre les personnages durant les chansons avec un projecteur. Ennuyeux me diriez vous... Et bien vous avez raison. C'est pas le job le plus passionnant du monde mais j'ai pu apprécier une vue imprenable sur la scène et j'ai ai appris plus sur ce qui se passe dans les coulisses d'un show.

L'histoire, Once Upon a Mattress (ou il était une fois un matelas...) raconte le conte de la princesse et du pois, en chanson bien sur. Plus d'une trentaine d'élève sur scène, la plupart dans les coeurs, mais une cinquantaine d'élève doit être impliqué en tout.
Les répétitions ont commencé deux mois avant les représentations, mais les "crew" comme moi n'ont eu besoin de venir qu'un mois avant. Il y a eu quatre représentations, (jeudi , vendredi, samedi et dimanche soir).

Les américains ne faisant jamais les choses à moitié, les décors et les costumes étaient magnifiques. Certains "chevaliers" avaient même une vraie épée ! J'ai aussi eu la chance de rester pour de longues LONGUES répétitions (de 15h à 21h voir 22h) et de voir ma prof de théâtre complétement péter un cable. Mais j'ai rencontré beaucoup de monde et je me suis bien amusée, et honnetement, le spectacle était génial (si je trouve une vidéo, je la mettrai sur le blog).


La scène dans l'auditorium, avec environs 1000 sièges



Le grand soir, très professionnelle bien sur.


mercredi 2 mai 2012

Spring break

Quand les français ont quatre semaines de vacances entre janvier et juin, les américains en ont une en tout et pour tout (et pas beaucoup de jour férié non plus). Du coup, l'américain moyen profite de cette petite semaine pour partir en Floride, à Hawai, ou en croisière dans le golf du Mexique. Mais comme j'étais partie la semaine d'avant à New York (en séchant les cours rapellons le), nous sommes resté à Evansville. Enfin nous. JE suis restée puisque ma soeur d'accueil Tanja m'a abandonné pour partir visiter sa famille dans l'Oregon. Du coup, nous l'avons accompagné à St Louis, pour qu'elle puisse prendre l'avion. Une fois l'avion décollé, Paul, Kim et moi avons visité la ville, qui est plutôt sympa. Le monument le plus connu est l'arche, une immense arche sencée symboliser la porte vers l'ouest. J'ai aussi pu découvrir le Hard Rock Coffee de la ville (et apprécier une boisson sans alcool bien sur!)
Nous avons aussi visité le zoo. C'était sympa, mais pas de grandes différences avec ceux français.

Le reste de la semaine, je l'ai passé à glander. La plupart de mes amis étant partit dans le Sud, j'ai voulu bronzer un peu. Sauf que, prise de passion par mon livre, je n'ai pas regardé l'heure et j'ai passé plusieurs heures en plein soleil. Mes jambes ont brûlées. Bon maintenant c'est du bronzage, mais seulement sur le devant des jambes alors ça ne valait pas le coup.

J'ai aussi découvert un jeu typiquement américain : fugitive game. Tout d'abord, il faut choisir un partenaire (de préférence avec une voiture). Ensuite, on fait des équipes : les fugitives, qui sont à pied, et les policiers qui sont en voiture. Les fugitives doivent se rentrent à un endroit précis (en l'occurence notre lycée) sans que les policiers qui circulent en voiture ne les attrappent (les touchent en gros). Le jeu a bien sur lieu la nuit, pour ne pas faciliter les choses. Au moment du départ, tout le monde sprint. Les fugitives doivent s'éloigner le plus vite possible des voitures et mon coéquipier, qui connaissait la ville comme sa poche, m'a traîné dans tout les petites avenues sombres, voir même dans des jardins (difficile à ce moment la de pas penser "OH mon dieu, la plupart des américains vivent avec un flingue chez eux et n'hésite pas à s'en servir). Je vous passerai les détails mais en gros, après plus d'une heure de course (j'ai cru mourir) nous sommes arrivée près du lycée. Après avoir rampé dans l'herbe mouillée, s'être cachée dans des buissons piquants et avoir tout donné pour le sprint final, j'étais contente d'être arrivée. Mais bon, on a gagné c'est l'essentiel !

La belle soeur de Kim, ma mère d'accueil, a un cheval et elle m'a proposé d'aller monter avec elle, ce que j'ai accepté avec moi. Après plusieurs mois sans équitation, c'était génial d'être de nouveau en selle ! Mais Etats Unis oblige, j'ai monté en mode western, très différent du style anglais dont j'ai l'habitude. Très sympa quand même, la jument (Miss Katelina) est adorable, et je me suis bien amusée à jouer les cowboys !